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L’épouvantail DSK
27/08/2010 13:34
Peut-il ne pas y aller ?
Il est parfaitement vrai que nous sommes encore très loin de l’élection et qu’il y a du temps pour que les choses changent. D’ailleurs les stars des sondages à plus d’un an et demi de l’échéance sont rarement les vainqueurs (Raymond Barre pour 1988, Edouard Balladur ou Jacques Delors en vue de 1995 et Lionel Jospin pour 2002), même si Nicolas Sarkozy, pour le coup, a été l’exception qui a confirmé la règle. Cependant, l’écart enregistré par ce sondage est historique…
Certains pensent que DSK préfèrera rester au FMI pour solliciter un second mandat. Cependant, sa place au Fonds est rendue instable par le scandale passé et le fait que beaucoup de pays souhaitent que le poste ne revienne pas forcément à un européen. Bref, son CDD devrait se terminer en 2012. N’aurait-il pas intérêt alors à l’abandonner un an avant pour viser une présidence jusqu’en 2017 ? Et puis, la comparaison avec Jacques Delors n’est pas valide : DSK est allé aux primaires il y a quatre ans.
Les socialistes peuvent-ils en choisir un autre ?
Ensuite, certains soulignent (avec justesse) qu’il est peut-être trop à droite pour les militants de gauche et qu’il avait largement échoué aux primaires de 2006. Sauf que les sondages montrent aujourd’hui qu’il est populaire à gauche et surtout qu’il est bien mieux placé que tous les autres pour gagner. Après 17 années de présidence de droite, cet argument a toutes les chances de lourdement peser dans la balance. L’écart entre lui et Martine Aubry comme candidat de second tour est considérable. La première secrétaire est dans la position de Ségolène Royal à l’automne 2006…
Enfin, le paysage au Parti Socialiste se décante. Bertrand Delanoë a renoncé. Et le sondage du Nouvel Obs, s’il était confirmé par d’autres, sonnerait sans doute la fin des ambitions présidentielles de François Hollande et Ségolène Royal qui ne parviennent pas à battre le président sortant. En effet, qui, à gauche, souhaitera soutenir un candidat incapable de battre Nicolas Sarkozy si un autre y parvient aussi aisément. Et le score nettement moins fort de Martine Aubry l’affaiblit également, d’autant plus qu’elle a déjà dit qu’elle se rangerait derrière celui ou celle qui sera le mieux placé.
Nicolas Sarkozy peut-il le battre ?
Certains croient que Nicolas Sarkozy n’a pas perdu. Il faut dire que le précédent de 2007 est vivace pour les opposants de la première heure qui espéraient sa défaite (et je n’étais pas le dernier à pronostiquer sa défaite à l’époque également…). Cependant, il faut prendre en compte le contexte de l’époque. Il était à la fois dans la majorité (pour la sécurité) et dans l’opposition (la rupture). Et surtout, Ségolène Royal (même si j’ai appelé à voter pour elle au second tour) a fait une très mauvaise campagne, culminant avec le pitoyable débat d’entre deux tours.
Là, le contexte est complètement différent. Nicolas Sarkozy devra défendre un (mauvais) bilan. Il a mangé son pain blanc budgétaire et va devoir serrer la vis avant la campagne. DSK sera tout auréolé de son passage au FMI et bénéficiera du confort de dix années d’opposition. Bref, son avance pourrait se maintenir car toute la gauche et une partie du centre et du centre-droit s’opposeront à Nicolas Sarkozy. DSK n’a pas grand-chose à faire pour battre le président sortant, comme l’illustre l’avance historique qu’il a sur lui dans les sondages. Le piège du FMI se referme sur son initiateur.
Laurent Pinsolle
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A propos de la journée du 4 septembre contre la politique de Sarkozy vis à vis des roms
27/08/2010 13:25
DLR14ème circonscription ne participera pas à la journée organisée par la LDH contre la politique de Sarkozy vis-à-vis des roms. Outre le fait que nous voyons là, malgré une garantie d’apolitisme, une récupération par les principaux partis de gauche, la motivation de notre refus vient aussi du fait que sur le fond, nous ne voyons pas ce qui nous pousserez à nous opposer à une stricte application de la loi. En revanche, pour la forme, nous émettrons ici quelques critiques.
Il est inacceptable de voir se créer des zones de non droits sur le territoire de la République. Il est encore moins acceptable d’y voir certains enfreindre les lois de la République impunément. C’est hélas le cas pour certains roms. Ils développent des réseaux de mendicité bien huilé, ils squattent allègrement des terrains privés et d’autres vont jusqu’à commettre des actes de délinquances. Ces roms là sont hors la loi de facto. Les autres pour la grande majorité arrivent chez nous avec l’espoir de pouvoir accéder à une vie meilleure que celle qu’ils laissent en Roumanie. Citoyens européens de l’espace schengen, la loi française les autorise à séjourner un trimestre sur le territoire national. Au-delà, s’ils n’ont pas de travail légal et fixe, ils se doivent de retourner en Roumanie. Mais ils ne le font pas, et deviennent donc également hors la loi. Il est donc des plus normal que ceux – ci soit expulsé. Cette procédure devant s’appliquer à tous clandestins arrivés illégalement sur notre territoire. Voilà pour le fond ! Nous ne reprocherons donc pas à l’Etat de faire appliquer la loi. Pour la forme en revanche, il nous faut nous méfier des amalgames. Comme nous l’avons déjà rappelé, les roms sont issus de la communauté des gens du voyage, originaires d’Europe orientales. Mais tous les gens du voyage ne sont pas des roms. Beaucoup d’entre eux en France sont français depuis des générations. Il faut donc se méfier des amalgames qui amènent une stigmatisation injustifiée. Pour les roms relevant de l’expulsion, il faut aussi veiller à la manière de les expulser. La destruction de leurs camps, la séparation des familles, l’abandon dans la rue de ces mêmes roms dans l’attente de leur expulsion, tous cela concourent à faire de cette application stricte de la loi, une catastrophe. Pire encore, est la remise d’argent pour les volontaires au départ. Lorsque l’on sait que les frontières de l’espace schengen ne sont plus contrôlées, on peut penser sans être grand clerc que beaucoup d’entre eux reviendront en France pour tenter au mieux de s’y installer, au pire d’être expulsé avec une nouvelle somme puisqu’il n’y pas de contrôle actuellement lors de l’octroi de cet argent. Pour éviter tous cela, avec les drames humains que cela engendre il faudrait d’abord résoudre le problème des roms chez eux en Roumanie. Rappelons que la Roumanie perçoit des aides spécifiques de l’UE pour intégrer les roms dans la société roumaine en leur permettant l’accès au logement, à l’emploi. Or, il semblerait que cet argent ne soit pas dépensé à bon escient. Le gouvernement roumain mène même une politique ambiguë : détournement des fonds, stigmatisations implicites des roms… Nous remarquons à ce propos que l’UE, si prompte à donner des leçons à la France, ne s’empresse guère de rappeler à l’ordre cette Roumanie qui ne joue pas le jeu en enfreignant les règles de la communauté. En tous cas, la France n’a pas pour vocation d’accueillir toutes celles et tous ceux qu’un pays membres ne veut plus. Cela ne correspond d’ailleurs pas à l’esprit initial de la liberté de circulation des personnes ! L’UE toujours, devrait également faire évoluer le droit communautaire en veillant par exemple à ce qu’un individu expulser de France où d’un autre Etat membre, ne puisse s’y réinstaller. Là encore, l’UE est encore en dessous de tout. Alors nous ne pouvons aller à l’encontre de la stricte application de la loi car l’angélisme n’est plus de mise. Mais la manière plus que choquante de faire respecter la loi doit changer. L’Etat doit y réfléchir au plus vite. Faire respecter la loi oui, mais avec humanité.
Le comité DLR 14ème circonscription
Commentaire de Antéa (29/08/2010 15:11) :
J'ai vu sur le blog de mr alpern un commentaire qui vous attaque
personnellement avec votre famille.
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Commentaire de DLR CC (29/08/2010 18:03) :
Chère Anthéa, il est coutumier maintenant de trouver des attaques viles et
puériles à l'encontre de notre délégué et de notre mouvement sur le
site pré - cité. Malgré la signature d'une charte, il semblerait que
ce monsieur se complaise à laisser se distiller ce type d'agression.
Nous avons décidé de ne plus nous en soucier. Cela serait donne plus
d'importance à ces individus qu'ils n'en ont vraiment. Et
puis, cela prouve que DLR commence vraiment à gener. Ce qui nous motive à
poursuivre.
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François Hollande, l’attaque du vide
26/08/2010 20:51
Cette semaine, l’ancien premier secrétaire du Parti Socialiste était l’invité de Jean-Pierre Elkabbach sur Europe 1. Celui qui espère (espérait ?) pouvoir être le candidat de son parti pour les élections présidentielles en 2012 a une nouvelle fois démontré l’inutilité totale et affligeante des socialistes.
Contradictions et mauvaise foi
François Hollande était bien mal à l’aise sur la question de l’expulsion des Roms. S’il a attaqué le gouvernement, il a bien été obligé de reconnaître que l’expulsion n’est pas vraiment une solution du fait des contraintes européennes qui permettent aux ressortissants de Roumanie et de Bulgarie la libre circulation au sein de l’intégralité de l’Union Européenne. S’il a soutenu qu’il fallait des réponses européenne, nationale et locale, il a bien été incapable d’esquisser le moindre début d’idée concrète, à part de proposer que tous les républicains s’y opposent, ce qui a déjà été fait…
Pour essayer de se dédouaner des problèmes actuels, il a souligné que c’est la droite qui a accepté l’entrée de la Roumanie dans l’Union Européenne. A cela, on lui répondra que le Parti Socialiste ne s’y est pas opposé, ni à l’échelle nationale, ni à l’échelle européenne. Face à un gouvernement qui s’agite tout en sachant que les Roms pourront revenir et un PS un peu perdu, Nicolas Dupont-Aignan rappelle qu’il s’était opposé à cet élargissement et propose de rétablir un contrôle aux frontières, seule solution pour éviter rapidement et efficacement de tels débordements.
Le bisounours de l’économie
Mais le député de Corrèze n’a guère été plus brillant sur l’économie. Son diagnostic est le suivant : la compétitivité de la France est en berne, de même que ses comptes publics. Il faut donc à la fois faire un effort de redressement et soutenir la croissance. Passons sur le fait qu’il n’avait pas la moindre proposition pour soutenir la croissance, il n’était guère plus à l’aise pour évoquer le moyen d’améliorer la situation budgétaire du pays. La pression de Jean-Pierre Elkabbach lui demandant ce que les socialistes feraient lui a fait parler d’ajustement des recettes et des dépenses.
Mais le pire était sa critique de l’action du gouvernement. Il a commencé par dénoncer les hausses d’impôt du gouvernement, ce qui est presque comique pour un socialiste. Pense-t-il qu’il faudrait uniquement des baisses de dépenses ? Il aurait au moins pu dire qu’on était obligé d’en passer par là et faire le lien avec sa critique du bouclier fiscal, de la baisse de TVA pour la restauration ou des exonérations de charges pour les heures supplémentaires (encore que cela est bien insuffisant). Enfin, l’idée de raboter les niches fiscales est plutôt bonne et il aurait pu avoir le recul pour l’admettre.
Bref, de cette bouillie politique ne subsistait qu’une critique finalement très convenue et franchement paresseuse du gouvernement, sans la moindre proposition alternative. Pas étonnant qu’il n’arrive pas à convaincre les Français de son destin présidentiel…
Lire le très bon papier de Laurent de Boissieu sur les Roms, auquel je souscris totalement
Laurent Pinsolle
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Fausse route
26/08/2010 10:40
Fausse route
d’Elisabeth Badinter
Edition Odile Jacob
Edité en 2003
ISBN : 273811265X
« Les stéréotypes d'antan, pudiquement appelés "nos repères", nous enfermaient mais nous rassuraient. Aujourd'hui, leur éclatement en trouble plus d'un. Bien des hommes y voient la raison de la chute de leur empire et le font payer aux femmes. Nombre d'entre elles sont tentées de répliquer par l'instauration d'un nouvel ordre moral qui suppose le rétablissement des frontières. C'est le piège où ne pas tomber sous peine d'y perdre notre liberté, de freiner la marche vers l'égalité et de renouer avec le séparatisme. Cette tentation est celle du discours dominant qui se fait entendre depuis dix ou quinze ans. Contrairement à ses espérances, il est peu probable qu'il fasse progresser la condition des femmes. Il est même à craindre que leurs relations avec les hommes se détériorent. C'est ce qu'on appelle faire fausse route. » E.B.
Résumé :
Élisabeth Badinter décrit, en les dénonçant parfois, les contradictions d'un féminisme obsédé par la différence entre les sexes. Et l'auteur de poser la question : quels sont les réels progrès réalisés depuis quinze ans ? Le discours féministe qui se fait le plus entendre aujourd'hui reflète-t-il les préoccupations de la majorité des femmes ? Quel modèle de sexualité cherche-t-il à imposer ?
L’auteur :
Fille de Marcel Bleustein Blanchet, fondateur du groupe Publicis, Elisabeth Badinter assume aujourd'hui un lourd héritage paternel, puisqu'elle est l'actionnaire majoritaire du groupe. Elisabeth Badinter est un personnage controversé : ses idées font souvent scandale. Cette agrégée de philosophie, aujourd'hui maître de conférence à l'Ecole polytechnique, est une penseuse engagée à gauche [...]
Pour les 40 ans du MLF nous ne pouvions résister au plaisir de vous soumettre ce livre qui est un brûlot contre l’extrémisme du combat d’arrière – garde de certaines féministes notamment celles qui composent l’inepte mouvement des chiennes de garde.
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Stock options, le grand retour en arrière
25/08/2010 19:56
Faire ce que l’on dit et dire ce que l’on fait n’est pas à proprement parlé le point fort du président de la République. Alors que plusieurs enquêtes d’opinion prouvent nettement que les Français, notamment en matière de sécurité publique, ne sont plus dupes des effets de manche et d’annonce présidentiels, les révélations du Parisien d’hier ne pourront que leur donner raison : malgré les promesses, il y a deux ans, de moralisation du capitalisme, de « plus jamais ça » sur les rémunérations abusives des grands patrons, on a donc appris que les principaux dirigeants de BNP-Paribas avaient exercé début août leur droit sur plusieurs dizaines de milliers d’actions (système des stock options), réalisant ainsi un profit total de plus d’un million d’euros.
Aux Français le chômage et une dette publique aggravée par les plans de sauvetage de la finance, aux banquiers les plus-values astronomiques, crise ou pas crise. Bien entendu, ces transactions sont conformes à des lois qui, en réalité, ont si peu changé depuis l’été 2008, malgré les sommets à répétition du G8, G20 et autres Davos…
Empêcher les excès des grands patrons serait très difficile à mettre en œuvre - mais l’exemple hollandais nous montre le contraire - et ferait fuir les meilleurs managers à l’étranger - mais n’en resterait-il pas tout de même de qualité en contrepartie de rémunérations plus raisonnables mais malgré tout intéressante ? Bref, le « grand soir » ne serait pas pour demain.
Admettons… Mais en quoi cela empêcherait-il le gouvernement d’aligner la fiscalité des stock options sur le droit commun, c'est-à-dire d’intégrer leur plus-value au revenu des contribuables concernés, de soumettre cette dernière aux cotisations sociales et de l’imposer au titre de l’Impôt sur le revenu (dont il faudrait par ailleurs créer une nouvelle tranche maximale) ?
En ces temps de « chasse » au niches fiscales, de serrage de ceinture pour tous (ou soi-disant tels), pareille mesure irait dans le sens d’une justice fiscale qui, hélas, fait trop souvent défaut, et abonderait de manière non négligeable les caisses de l’Etat.
Mais, là encore, les actes ne suivent pas les discours. Sur les stock options, c’est aussi le grand retour… en arrière !
NDA
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